Axèle ERE !...

Rencontres BAMBOO Au Féminin : Ma Marque à Moi !

Vous êtes une femme et vous avez entendu mille fois dire qu’il faut gérer votre visibilité et faire du réseau pour développer votre carrière…

Oui, mais comment faire pour être au maximum efficace en un minimum de temps quand on a des enfants et que l’on court du matin au soir ? Voici l’occasion idéale de comprendre comment vous pouvez gérer votre visibilité avec internet, à distance, aux heures qui vous conviennent, même si vous n’avez pas trop le temps de réseauter !

Nous organisons, avec Thierry do Espirito, spécialiste du marketing personnel et auteur du livre "Ma Marque à Moi" (téléchargeable sur son site), un petit-déjeuner pour les "Rencontres BAMBOO Au Féminin", sur le thème du marketing personnel.

Dans un cadre cosy (chez Angelina... vous aimez le chocolat ?), vous pourrez acquérir de l'expertise et échanger entre pairs sur différents thèmes :

• Comment manager sa notoriété, sa réputation, son image sur Internet…

• Bien communiquer sur son projet personnel et/ou professionnel

• Donner de la visibilité à son action, savoir se différencier

• Connaître et s’approprier la puissance des outils internet : blog, réseaux sociaux, etc.

Ce petit-déjeuner aura lieu le jeudi 23 juillet 2009, de 9 heures à 11 heures, chez Angelina, 226 rue de Rivoli, 75001 Paris (plan d'accès).

"Je me suis tué au travail pour ma promotion"

Combien de fois l'ai-je entendue cette phrase ? Que l'on soit cadre, cadre sup voire cadre dirigeant, la tentation est grande : "Puisqu'ils ne sont pas capables de faire le boulot correctement et que moi je suis compétent, et bien tant pis je suis déjà débordé mais je vais le faire, d'autant plus que j'ai une promotion en jeu". Eh oui: "Je me suis tué au travail pour ma promotion"... sauf que souvent la fin de la phrase c'est : "Et je ne comprends pas pourquoi je ne l'ai pas eue".

Souvent, quand ils sont dans mon bureau pour un coaching, c'est justement à cause de la fin de la phrase... à leur initiative ou à celle de leur patron d'ailleurs, qui se dit qu'il doit les aider à prendre du recul. Un de mes clients, cadre dirigeant, m'expliquait qu'il était obligé de repasser systématiquement derrière "ses troupes" pour vérifier le travail fait et qu'à son grand malheur il trouvait toujours quelque chose qui n'allait pas. Cela augmentait sa méfiance, il vérifiait encore plus et... vous voyez le cercle vicieux arriver. Au bureau à 7h du matin, dernier parti, stress, fatigue, traits tirés, tensions au travail, mauvaise ambiance... et tutti quanti, jusqu'au jour où on lui dit "Tu es un excellent professionnel, les performances sont là mais plus personne ne veut travailler avec toi, il faut faire quelque chose". Il a eu la bonne idée de décider de faire un coaching, et une meilleure encore en me prenant comme coach (si, si, je vous jure, je suis modeste dans la vraie vie... :-) ).

Le rugby, facebook et les anglais…

Je reviens d’Angleterre et je dois avouer avec un certain détachement, voire un certain flegme… que la vie anglaise révèle quelques fois des surprises ! 

D’abord, c’est bien grâce à la convention annuelle des formatrices de Tremplin pour les femmes que je viens de découvrir Rugby, mais si Rugby, vous savez bien, la ville où fut inventé le fameux sport. Et j’ai des preuves en photo !

 

Ensuite, j’ai enfin, grâce aux anglais toujours, la réponse à la question que des amis me posent parfois concernant Facebook : « Tu n’as pas peur que si l’on recherche des informations sur toi (exemple : les services secrets, la police, et tutti quanti, comme si j’avais quelque chose à cacher !), on puisse tout  retrouver sur facebook ? N’est-ce pas la fin de la vie privée ? J’ai toujours répondu que si les services secrets n’avaient rien d’autres à faire que faire des enquêtes sur moi, ils n’avaient pas besoin de facebook, ils savaient faire ça très bien déjà avant internet ! Et la preuve nous l’avons enfin : le futur chef du MI6 étale sa vie privée sur facebook ! Le fameux « C », si si, je vous assure… Mais, me direz vous, il paraît que c’est involontaire, on n’était pas sensés savoir qu’il porte un maillot de bain Speedo (ah bon !? James Bond porte du Speedo ??). Bon, enfin, ça prouve une chose : facebook a un train d’avance dans la rubrique People sur Closer, attention, ça va barder…

 

Bon mais revenons à Rugby, qu’allais-je donc faire dans cette galère me direz-vous, moi qui ne connaît rien aux règles du ballon rond, alors autant vous dire pour le ballon ovale… Mais j’étais à la conférence annuelle de Tremplin pour les femmes (Springboard en anglais), je vous l’ai dit tout à l’heure (mais oui, faut suivre…). Une assemblée d’une centaine de personnes, dans un magnifique parc où il faisait 29° à l’ombre (sic…) avec une délicieuse cuisine qui fait concurrence à la nôtre. Bref, entre 2 conférences, clic clac, une photo avec les fondatrices de Tremplin pour les femmes, Liz Willis et Jenny Daisley, et une petite  interview, que je partagerai avec vous dans ces lignes bientôt. Eh oui, ça c’est du teasing…

Quand on est un homme, on n’est pas une femme…

Eh oui, « quand on est un homme, on ne se rend pas compte et tant qu’on n’a pas vécu quelque chose, c’est très difficile de savoir comment cela se passe » et par conséquent, on ne peut pas vraiment comprendre la situation des femmes.

Si j’avais été la personne qui avait dit cela, j’imagine bien les commentaires : c’est manichéen, féministe, revendicatif et tutti quanti…

Je suis très contente donc d’avoir entendu ces mots le 22 juin dans la bouche de Michel Landel, Directeur Général de Sodexo, un homme vraiment investi pour la diversité et qui a fait en sorte que son groupe soit très moteur sur le sujet. 

C’est à l’occasion du dernier petit-déjeuner Grandes Ecoles au Féminin (GEF) de la saison que j’ai pu  écouter Michel Landel. Son passage aux Etats-Unis a été pour lui un révélateur, tant il est vrai que « s’il y a des excès là-bas dans le domaine de la gestion de la mixité et de la diversité, il y a aussi des points positifs ». Comme il le dit : « Avant, je n’avais rien compris. Puis, j’ai commencé à comprendre » … la situation des femmes. Comme pour beaucoup d’homme investis dans ces sujets, sa prise de conscience a aussi été nourrie par des échanges avec son épouse : « elle m’a secoué, challengé, cela m’a beaucoup aidé » (merci Mme Landel ! Mesdames, vous savez ce qu’il vous reste à faire à la maison… Mesdemoiselles, cela marche aussi avec les pères qui se préoccupent de l’avenir de leurs filles…).

La nostalgie des cahiers de vacances...

Quand j'étais jeune, mes parents plein de bonnes intentions me trouvaient des cahiers de vacances à faire, vous savez, les révisions du programme de maths, etc... super fun...

Un peu maso sans doute, j'en rajoutais dès fois : "J'aimerais bien apprendre l'espagnol." Et me voilà avec ma première méthode d'Assimil, un livre à la couverture en tissu marron, que j'ai gardé sur mon étagère pendant des années... C'est peut-être de là que m'est venu le goût des langues, en tous cas il m'en est resté une indéfectible fidélité à Assimil dont j'ai exploré la collection (japonais, chinois, plus récemment italien).

Bref, est-ce la nostalgie des cahiers de vacances qui m'a poussée encore une fois à investir, en ce début de juillet... Je ne saurais trop vous conseiller en tous cas une collection simple et efficace pour vous faire du bien cet été, en vous détendant sur la plage, les Petits Cahiers d'Exercices :

• le Petit Cahier Anti-Crise,
• le Petit Cahier du Lâcher Prise,
• le Petit Cahier d'Estime de soi,
• et last but not least : le Petit Cahier d'Entraînement au Bonheur !

Les couleurs acidulées des couvertures sauront déjà vous mettre d'humeur gaie !

La cigale et la fourmi enfin réconciliées !

Pour ceux et celles qui, tels la fourmi, planifient déjà leur rentrée sportive... 

Pour ceux et celles qui, tels la cigale, ont chanté tout l'hiver, l'heure est venue : 

A tous, et bien, dansez maintenant ! 

Mais surtout : dansez le Nia, mélangez danses et arts martiaux, ying et yang, dans un tourbillon de joies et d'énergie. Et en attendant la rentrée, profitez du spectacle de danse de fin d'année au Cirque d'Hiver : Un feu d'artifice de joie et de rythme. Merci à Régine Petit pour son sourire et son énergie !

Vian... le théâtre pour changer le monde...

C’est dimanche, il fait beau et me voilà partie voir une pièce de théâtre, sur la recommandation très forte de 2 amies assez introduites dans le milieu : « Vian je t’attends », de et par Pierrette Dupoyet, que l’on me décrit comme une grande dame du théâtre.

 

A priori, le nom ne me dit rien, quoique avec moi… il faut se méfier,  comment il s’appelle encore le chanteur qui vient de mourir ? Ah oui, Michael, c’est ça. Bref, je jette un œil sur son site et là, quand même, je dois admettre que sa tête me dit quelque chose.

 

Bon, allez, il faut savoir faire confiance aux amis. Me voilà partie dans le 7^ème arrondissement, vers une salle inconnue dont je découvre après qu’elle est mythique, pas seulement parce que c’est la seule salle de théâtre du 7^ème, mais aussi parce qu’on y a vu la naissance de la Société  Théosophique de Paris, un endroit ésotérique donc…

 

Et puis Vian, cela me rappelle ma jeunesse, les longues soirées de lectures à lire et relire L’Ecume des jours, l’Arrache Cœur, J’irai cracher sur vos tombes, alors une pièce en l’hommage de l’écrivain chanteur poète mélancolique, pour l’anniversaire des 50 ans de sa mort, c’est une bonne idée.

 

Et je dois dire que je n’ai pas regretté ! Pierrette Dupoyet occupe merveilleusement bie n la scène, et nous retrace avec émotions et brio un parcours de vie si atypique, si exceptionnel, que l’on ne peut que se dire que « la fiancée imaginaire » du poète qu’elle incarne si bien aurait presque pu exister.  Pour ceux qui vont aller à Avignon, allez la voir, ça vaut le détour !

 

Lecture : "Si elles avaient le pouvoir..."

Et si elles avaient le pouvoir… le monde serait-il différent ?

 

La question se pose de plus en plus ces derniers mois, avec des articles comme celui du New York Times « Et si cela avait été les Lehman Sisters au lieu des Lehman Brothers » ou des études comme celles des cabinets Hudson « Les femmes seraient-elles de meilleurs leaders ? » et McKinsey « Women Matter 2, Le leadership au féminin, un atout pour la performance de demain ».

 

Isabelle Germain, journaliste et co-présidente de l’Association des Femmes Journalistes, mène une enquête minutieuse sur l’avancée de la présence des femmes dans les instances de pouvoir : pouvoir politique, économique, intellectuel, médiatique et… domestique !

 

Elle commence par un chapitre au titre choc : « La grande illusion ». Car, nous dit-elle, certains médias voudraient nous faire croire que les femmes ont déjà le pouvoir. Laurence Parisot, Angela Merkel, Laurence Ferrari, autant de femmes à des postes importants qui pourraient nous faire croire que la question de l’(in-)égalité hommes / femmes est résolue. Que nenni, c’est l’arbre qui cache la forêt nous démontre-t-elle, chapitre après chapitre : 18% de femmes à l’Assemblée Nationale, 9% dans les conseils d’administrations du CAC40, une minorité quasi invisible dans les cercles intellectuels et autres think tanks, etc.

 

Mais « Où sont les femmes ? » comme dit la chanson… Les femmes, les femmes, les femmes, les femmes… Pourtant elles sont partout dans les médias : tantôt mères parfaites des hommes de pouvoir, tantôt muses de ces messieurs, voire aguicheuses dans les publicités, mais rarement elles-mêmes au pouvoir et décideuses (sauf dans L-onTop bien sûr…).

 

Lecture : "Les mères qui travaillent sont-elles coupables ?"

  En commençant le livre de Sylviane Giampino « Les mères qui travaillent sont-elles coupables ? » je me suis souvenue de cette femme à qui son patron avait dit « Mais pour la réunion à Londres, comment vas-tu faire avec ton fils ? »… Du tac au tac elle lui a répondu qu’elle ne comprenait pas pourquoi il n’avait pas posé cette question à son collègue Directeur Financier qui faisait également le voyage et avait 4 enfants…

 

Que peut faire une mère quand on lui fait ce type de réflexions ? Répondre, au risque de paraître agressive ou sur la défensive ? Ne rien dire et prendre sur elle ? Ou éviter ces situations en prenant un poste où il y a moins de voyages, quitte à freiner sa carrière ? Voire arrêter de travailler ?

 

Sylviane Giampino, psychanalyste et spécialiste de la psychologie de l’enfant, démonte dans un premier temps les mécanismes de la culpabilité des mères et nous permet en faisant cela de nous distancier d’un héritage sociologique lourd à porter seule. Face à l’enfant, comment gérer à la fois le sentiment de fragilité face aux contraintes et l’impression de toute puissance et de responsabilité infinie ? La mère est-elle seule ou accompagnée pour gérer des situations nouvelles et difficiles ?

L’art est-il féministe ?

Oui, oui, encore un sujet de philo du bac auquel on ne saura pas répondre… Quoique…

 

Thèse : A bien y regarder, le dernier album d’Axelle Red « Sisters and Empathy », que  j’ai vue à Bruxelles en avril au dernier forum JUMP pour Femmes Actives, a un titre clair. D’ailleurs, Axelle Red ne fait pas de langue de bois : elle s’assume 100% féministe. Elle a sûrement pour complice un(e) commissaire d’exposition à Beaubourg qui vient de lancer l’exposition elles@centrepompidou, avec les œuvres de 200 femmes artistes présentes dans les collections du centre. Et si vous relisez le numéro de Connaissance des Arts sur « Artistes femmes : ni muses ni soumises », vous verrez qu’ils se sont passés le mot…

 

Antithèse : C’est comme pour la journée de la femme, vous savez ce qu’on dit, 1 jour par an pour les femmes, 364 jours pour…les autres J  Alors tant que l’on éprouvera le besoin de faire des expositions spécifiquement pour mettre en valeur les œuvres des femmes, comment dire, je rejoins l’avis d’Isabelle Germain, auteure de « Si elles avaient le pouvoir » : cela veut dire qu’elles ne l’ont pas vraiment, le pouvoir…

 

Synthèse : En conclusion, où va donc se nicher le féminisme ? Partout, mais partout, et surtout là où vous ne l’attendez pas ! Féminisme, on ne dit plus ce nom aujourd’hui en France car il est fait peur et renvoie à l'idée d'une lutte des femmes contre les hommes, qui est en décalage avec nos aspirations d'aujourd'hui. Mais si on ne se retrouve plus dans ce mot, alors, nous pouvons le dire : le féminisme est mort, vive le féminisme ! Et vive aussi le masculinisme ! (Si si je vous jure, le mot existe sur wikipedia...) L’occasion de mettre en valeur des femmes et des hommes, ensemble, et de parler du futur en disant… NOUS !

Alors, en attendant le jour où nous n'aurons plus besoin de faire des expos spécifiques pour mettre en valeur les œuvres des femmes, courez, courez à Beaubourg : l’expo vaut le détour !