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Rédigé à 11:41 dans Moments d'inspiration | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
"Tremplin pour les femmes" se rapproche de nos amies des régions et arrive à Nantes !
Corinne Devery a fait hier une présentation de "Tremplin pour les femmes" à Nantes. Grand succès pour cette première avec une trentaine de participantes !
Une session de la formation sera organisée en inter-entreprises à Nantes au printemps 2010. Les dates sont : 5 mars, 9 avril, 7 mai, 11 juin.
Des formations intra-entreprises peuvent être organisées dans la région évidemment, comme partout en France.
L'inscription peut-être faite par l'entreprise (au titre du plan de formation ou du DIF) ou en tant que particulier (tarifs spécifiques). Pour plus d'informations sur les tarifs à Nantes ou bien sur le programme, contactez :
Corinne Devery, [email protected], 06 72 67 14 76.
Inscrivez-vous dès maintenant !
Rédigé à 10:59 dans Tremplin pour les femmes | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
A Noël, j'aime bien aller voir un film léger, ludique, une comédie avec happy end ou un dessin animé bien drôle... Mais ce n'est pas encore Noël ! Tant mieux, j'ai encore l'énergie d'aller voir un film engagé : demain sort en salle le film de Patric Jean : "La domination masculine" (bande annonce ici).
Un film sur l'égalité hommes-femmes réalisé par un homme est assez rare pour être signalé. J'ai apprécié la façon dont il présente son point de vue dans l'interview et l'article des Nouvelles News.
Autre fait notable : Patric Jean met à disposition sur le site du film un dossier pédagogique et des dossiers thématiques téléchargeables à volonté.
Patric Jean n'en est pas à son premier film engagé, il a déjà réalisé "Les enfants du Borinage" sur la misère, "La raison du plus fort" sur la criminalisation de la pauvreté et "D'un mur l'autre" sur l'immigration. En voilà un qui assume ses idées. A encourager en allant le voir !
Rédigé à 22:54 dans Billets persos | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Je reviens de l'anniversaire des 8 ans d'HEC au Féminin : une grande soirée ! 222 participantes (et quelques messieurs de ci de là...), une magnifique tombola en faveur d'Aide et Actions et du "Fonds pour l'éducation et le leadership féminin", des lots splendides offerts par de très belles marques, la fête battait son plein.
Ce fut l'occasion de revoir tout ce qui avait été organisé depuis 8 ans et de constater à quel point la voix des femmes porte dans la communauté HEC, et au-delà, grâce à Grandes Ecoles au Féminin. J'en profite pour citer le wiki et le blog d'HEC au Féminin, que vous pouvez tous consulter.
Nous avons eu le plaisir d'accueillir parmi nous nos aînées, celles qui nous ont ouvert la voie, les femmes d'HEC JF (JF = Jeune Fille). J'ai appris ainsi qu'avant 1973 les femmes ne pouvaient pas intégrer HEC, bien qu'elles aient fait leur classe préparatoire avec les hommes...
De temps en temps il est utile de se rappeler que ce que nous avons aujourd'hui en tant que femmes a été quelques fois durement gagné par celles des générations précédentes. Nous avons la chance de pouvoir penser qu'il est normal que les femmes puissent faire des études supérieures comme les hommes. Ayons une pensée pour celles qui n'ont pas accès aux études. C'est pourquoi je suis touchée quand je lis un article comme celui des Nouvelles News sur "Changement climatique : pour l'ONU, les femmes sont en première ligne". Pour contrer ce problème, la première solution citée est l'éducation des filles et des femmes.
La boucle est bouclée : je reviens sur le thème du "Fonds pour l'éducation et le leadership féminin", créé par HEC au Féminin pour que les femmes HEC (et non-HEC) de France et de Navarre puissent tendre la main aux femmes d'ailleurs en les aidant à accéder à l'éducation. Tout le monde peut contribuer. Et pour certaines c'est essentiel.
"Aucun outil de développement n'est aussi efficace que l'éducation des filles"
a dit Kofi Annan.
Alors vive les réseaux féminins, l'entraide et HAPPY BIRTHDAY à HEC au Féminin !
Rédigé à 23:59 dans Evènements | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
A l'heure où certains se demandent si les modèles traditionnels de la grande entreprise sont adaptés au 21ème siècle, j'ai trouvé intéressant cet article "Et si on se passait de la hiérarchie en entreprise ?".
Bon, je vois que tout le monde en est au même point : on tatonne, on réfléchit, on essaie de voir quelles solutions existent pour réinventer les modèles de l'entreprise. On cherche du côté des entrepreneurs sociaux pour voir comment ils envisagent la façon dont l'entreprise peut jouer son rôle social. J'aime beaucoup Muhammad Yunus, je le trouve charismatique, créatif, visionnaire, et visiblement je ne suis pas la seule : son livre "Vers un nouveau capitalisme" était introuvable l'an dernier, épuisé en moins de deux ! On pourrait penser que les voix originales ne peuvent venir que d'outsider comme Muhammad Yunus, de personnes qui ne viennent pas des entreprises du CAC40 ou du Fortune 500. Pas du tout, Claude Bébéar, dès 2003, écrivait "Ils vont tuer le capitalisme" et mettait en garde contre les dérives du système.
Alors pour ou contre la hiérarchie ? Certains diront que le management collaboratif gagne du terrain, celui qui est justement réputé pour être plus "féminin". Peut-être que l'entreprise du 21ème siècle sera plus féminine...
Tout cela sent l'angélisme me direz-vous. Peut-on se passer de la hiérarchie ? J'anticipe déjà des commentaires : et pourquoi pas vendre des chèvres dans le Larzac ? Ou des glaces à Goa ? Bon, je sens qu'il va falloir trouver une autre solution... quelqu'un a une idée ?
Rédigé à 22:23 dans Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Vais-je paraphraser la phrase de Sacha Guitry : "Je suis contre les valeurs féminines, tout contre...".
Cet après-midi, juste avant de partir faire ma conférence chez BPW Paris sur "Leadership au féminin ou au masculin : d'où viennent les différences ? comment mieux se comprendre ?", je reçois l'appel d'une amie. Associée dans un cabinet, femmes à responsabilités, très engagée dans la société et plus généralement pour les femmes, elle m'appelle, désolée de ne pouvoir venir au dîner débat car le thème l'intéresse vraiment. "De surcroît, me dit-elle, j'aurais aimé être là pour débattre des valeurs féminines, car je ne crois pas que cela existe".
Cela tombe bien, moi non plus, je ne crois pas que cela existe. Enfin, cela dépend.
Si par valeurs féminines on veut dire que les femmes ont intrinsèquement des valeurs différentes des hommes, dans la vie et dans l'entreprise, je ne crois pas non plus que ce soit vrai. On s'aperçoit souvent que les hommes comme les femmes vont mettre en avant la reconnaissance, le respect, l'honnêteté, etc.
Mais si on veut dire que l'éducation des femmes et des hommes n'est pas la même, et que par conséquent on leur a appris à mettre en priorité des objectifs différents, là je pense que oui, les hommes et les femmes ne mettent pas en avant les mêmes valeurs. Par exemple, être compétitif à tout prix et faire le maximum de bénéfices rapidement, versus développer à long terme un projet ou une entreprise. D'ailleurs ce n'est pas moi qui le dit, il suffit de regarder ce qui se passe actuellement dans les secteurs hyper masculinisés que sont la banque ou l'automobile mondiales.
Entendons nous bien, il ne s'agit pas de dire que c'est génétique, irrémédiable et tutti quanti. Il s'agit de reconnaître que nous n'avons pas les mêmes objectifs, que nous ne cherchons pas les mêmes types de reconnaissance, que nous ne mettons pas les mêmes réalités derrière des mots comme "se réaliser", "réussir professionnellement", "développer l'entreprise". C'est à partir du moment où nous acceptons de voir qu'il y a cette différence et que nous cherchons à la comprendre que le débat est fertile et que nous pouvons nous enrichir mutuellement.
Nous avons donc débattu ce soir, chez BPW Paris. Ce fut intéressant et même passionnant, avec des femmes d'horizons variés, entrepreneuses, cadres, non cadres, de tous âges. Plusieurs ont compris en quoi leurs comportements pouvaient être mal interprétés parce qu'en tant que femmes elles n'ont pas les mêmes habitudes comportementales que les hommes. Elles ont aussi mieux compris certains comportements d'homologues masculins.
Le débat aurait pu continuer longtemps et c'est en quittant le Racing Club de France que nous avons dit le mot de la fin : cela aurait été bien que des hommes soient là pour en débattre avec nous !
La prochaine fois messieurs, on sera ravie de vous accueillir parmi nous. Et notez déjà la date : 15 décembre, diner débat avec Brigitte Grésy. Pour vous inscrire, contactez [email protected] .
Rédigé à 01:29 dans Réussir en étant soi-même, Tremplin pour les femmes | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Ah ça y est, je vois déjà les réactions à ce titre : une coach en développement professionnel doit encourager à l'amélioration, au développement, à la performance ! Pas encourager l'incompétence.
Mais voilà... une de mes clientes l'autre jour faisait remarquer qu'elle aimerait bien être bonne en compta, que c'est sa limite en matière d'apprentissage. Elle a tout essayé mais n'y arrive pas, ça ne rentre pas, il n'y a rien à faire. Ah, c'est embêtant. Enfin, est-ce que c'était vraiment embêtant ? Après une petite enquête digne de Sherlock Holmes, il est apparu... qu'elle n'avait pas besoin de compétences comptables pour son travail. C'était plutôt une question d'envie, de se prouver qu'elle pouvait y arriver, d'amour propre peut-être...
Je me demandais qui lui a mis un jour dans la tête qu'elle devait absolument être bonne en compta ? Il arrive quelques fois que l'on cherche l'excellence à tout prix, soit parce que l'on a été élevé comme cela, soit parce que notre entourage professionnel ne valorise pas assez nos compétences et regarde en permanence nos défauts. Mais on ne peut pas être bon en tout. L'important est de connaître ses points forts, ses véritables talents et de s'appuyer dessus. Chercher à être bon en tout génére du stress et de la dévalorisation de soi.
Le travail que l'on peut faire en coaching, en bilan de compétences ou dans Tremplin pour les femmes est d'ailleurs d'accepter de voir à la fois ses forces et ses faiblesses. Les forces, pour s'appuyer dessus, les faiblesses soit pour les améliorer soit pour apprendre à les contourner (cf. les livres "Estime de soi, confiance en soi : s'aimer, s'apprécier, croire en soi" de J. de St-Paul ou "Vive l'Incompétence ! Transformer nos limites en talents" de C. Roux-Dufort et S. Ramboatiana). Cela augmente d'autant la confiance en soi des personnes.
Il a en effet été montré que les personnes qui ont une bonne estime d'elles mêmes sont celles qui connaissent leur points faibles et les assument : soit elles cherchent à les améliorer (tout en étant conscientes de leurs limites), soit elles en font leur deuil, et si vraiment elles en ont besoin, elles peuvent toujours faire appel à un spécialiste (ou déléguer). Et pendant que ce spécialiste s'occupe pour elle de ce qu'elle ne sait pas bien faire, cette personne peut se concentrer sur ses véritables talents et réussir encore mieux ! Et ça, c'est vraiment bon... :-)
Alors acceptez que vous n'êtes pas bons partout et répétez-vous de temps en temps : oui c'est vrai, je suis nul en compta (marketing, commercial, vous avez le choix :-)... ), ce n'est pas grave et même... c'est bon !
Rédigé à 03:27 dans Bibliographie, Réussir en étant soi-même | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Oui, à 53 ans, on est encore jeune. Ce n'est pas moi qui le dit, c'est le candidat à la présidentielle, Nicolas Sarkozy qui le dit à Ségolène Royal lors du débat télévisé : "Vous et moi avons 53 ans, nous sommes encore jeunes !".
La phrase m'avait marquée. Pourquoi à 53 ans est on encore jeune en politique mais vieux en entreprise ? J'ai moi-même 43 ans. Je me sens encore jeune, vive d'esprit, j'ai plein d'idées, plein d'envies. Bon peut-être que je m'illusionne sur ma jeunesse d'esprit, qui sait, mais c'est la magie de l'esprit que de nous permettre de continuer à être créatifs quel que soit notre âge, alors j'en profite et je continue à avoir des projets et à les mettre en oeuvre.
Certes, il y a de plus en plus de gens autour de moi que je trouve jeunes, de plus en plus jeunes, sans expérience... jusqu'à ce que je réalise que j'étais comme eux au même âge. Si je n'avais pas ma propre société, si j'étais dans un grand groupe, serais-je en train de sortir de l'âge où on repère les haut potentiels ? Mon sort serait-il scellé ? Serais-je en train de me dire "Dans 7 ans, je vais être dans la catégorie de ceux sur lesquels on n'investit plus, les "Seniors" comme on dit ?".
Bien sûr je m'y connais moins dans certains domaines que des jeunes, par exemple dans l'informatique, ou certains domaines d'innovation. Et c'est vrai qu'il est important d'admettre que dans certains domaines on est dépassé et pas à jour, sinon on vit dans l'illusion que rien n'a changé avec le temps. Bien sûr il y a des décalages générationnels et il faut apprendre à se comprendre entre les baby-boomers, la génération X et la génération Y. Mais cela ne fait pas tout.
Quand j'accompagne des cadres de plus de 50 ans, il est rare que l'on n'évoque pas leur avenir professionnel, leurs motivations, leurs envies pour un prochain poste, qu'est-ce qui leur donnerait envie de se décarcasser. En général, ils commencent à me dire que leur carrière est finie, qu'ils veulent juste terminer leur poste en beauté, que ce n'est plus la peine de se fixer des objectifs, ou de réseauter, etc. C'est comme si pour eux le temps se figeait, sans envies, sans perspectives. Il me faut leur rappeler qu'il leur reste entre 10 et 15 ans de carrière potentiellement, et qu'a priori ils ne vont pas passer les 15 prochaines années dans leur poste, qu'il serait intéressant qu'ils cherchent ce qui les motive vraiment, et comment ils peuvent capitaliser sur leur expérience, que c'est trop dommage de baisser les bras. D'autant plus qu'ils arrivent en général à l'âge où les enfants quittent le nid familial et ils ont de nouveau du temps pour voyager professionnellement, ou bien ils sont de nouveau mobile pour l'étranger, etc.
Alors j'ai beaucoup aimé qu'une de mes clientes à Tremplin pour les femmes nous fasse remarquer que "Tristes Tropiques", l'oeuvre la plus connue de Claude Lévi-Strauss, a été écrite alors qu'il avait 47 ans ! J'ai renchérit en disant que Fritz Perls, le fondateur de la Gestalt, n'a vraiment rencontré le succès qu'à l'âge de... 75 ans ! Et c'est à l'âge de la retraite, à 63 ans, que Soeur Emmanuelle a décidé de partir pour s'occuper des pauvres du Caire.
Qui dit mieux ? Moi je vous le dis, à 53 ans, on est encore jeune !
Rédigé à 00:10 dans Réussir en étant soi-même, Seniors | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Rédigé à 22:23 dans Moments d'inspiration | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Je ne suis pas psychothérapeute, ni psychologue, psychanalyste ou psy quoi que ce soit.
Mais en tant que coach, les gens me demandent de temps en temps si j'ai des conseils à leur donner sur le type de psychothérapies ou accompagnement psys qui pourrait leur convenir. Ce n'est pas mon domaine et je ne peux que leur conseiller de faire des recherches pour trouver quelle démarche leur conviendrait le mieux. Il y a en effet des approches différentes de l'accompagnement thérapeutiques et chacun peut avoir des préférences pour telle ou telle.
A ce propos (pour ceux qui parlent anglais), il y a une série de vidéos intéressantes qui montrent une patiente, Gloria, qui a bien voulu essayer 3 approches différentes de psychothérapies. Cette femme n'est pas une actrice, elle a une vraie problématique à traiter et va rencontrer pour cela 3 figures historiques de la psychothérapie :
- Fritz Perls, fondateur de la Gestalt Thérapie (voir : séance avec Fritz Perls),
- Carl Rogers, fondateur de l'Approche Centrée sur la personne (voir : séance avec Carl Rogers : partie 1, partie 2, partie 3, partie 4 et partie 5),
- Albert Ellis, fondateur de la thérapie rationnelle émotive (voir : séance avec Albert Ellis).
Elle a accepté d'être enregistrées et les videos sont sur internet. Alors si vous êtes curieux de voir un vrai cas de psychothérapie avec des méthodes différentes et voulez vous faire votre opinion, suivez les liens vers les séances (ci-dessus). Les différences d'approches sont impressionnantes !
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