Axèle ERE !...

L va faire parler d'elles...

Un nouveau magazine Corporate pour les femmes va sortir à l'occasion de la journée de la femme : L on Top. Son slogan : le succès au féminin. Que souhaitez de plus aux femmes ?

Son objectif : parler de sujets qui intéressent les femmes en entreprises (les politiques d'entreprise en faveur de l'équité hommes / femmes ou la diversité) à travers l'étude d'un secteur économique (rubrique L Corporate), proposer des portraits de femmes qui parlent de leur parcours professionnel et personnel (L est maman, L évolue, L et son bureau, L entreprend, ...), être un laboratoire d'idées, parler des réseaux au féminin (L Alumni,...), proposer des outils pour évoluer (L évolue), etc. Pour voir le sommaire du premier numéro, cliquez ici.

L on Top sera disponible sur abonnement et il est possible de commander en plusieurs exemplaires pour la journée de la femme (opération spéciale).

Alors longue vie à L on Top !

« The missing link » entre hommes et femmes : L’union fait la force !

Il y a quelques fois des hasards étranges. Je suis née à Paris mais peu de temps après mes parents m’ont embarquée vers un pays qui reste encore aujourd’hui cher à mon cœur : celui des frites mayonnaises, de la Saint-Nicolas, des bandes dessinées et du chocolat : la Belgique !

Savez vous que la devise belge est « L’union fait la force » ? Fort approprié pour un pays multiculturel.

Mais l’histoire a plus d’un tour dans son sac. Haïti, terre natale de mes parents, première république indépendante noire en 1804 a pour devise… « L’union fait la force » ! Je vous jure que je n’invente rien. La coïncidence m’a toujours parue mystérieuse. Le troisième pays au monde à avoir pour devise « L’union fait la force » est la Bulgarie. Il serait peut-être temps que j’aille y faire un tour…

Avec un tel héritage, la question se pose : étais-je prédestinée à m’intéresser aux autres et à l’entraide ? à la diversité et aux gens ? Qui sait.

Le 12 mars, je vais participer à un symposium organisé par Catalyst Europe, chez Sodexo, sur le thème « Revisiting workplace inclusion :  The missing link » (ma traduction : Revoir la diversité dans l'entreprise : le lien manquant). De quoi s’agit-il ? Catalyst a mené une étude pour voir l’importance et la difficulté que représentent les implications conjointes des hommes et des femmes pour intégrer la diversité dans le monde du travail.

Grand networking au féminin

Le réseau Grandes Ecoles au Féminin (GEF) a organisé mardi 27 janvier au MEDEF le "Grand Networking des Grandes Ecoles au Féminin".

Plus de 500 femmes des 9 écoles du réseau GEF (Centrale, ENA, ESCP-EAP, ESSEC, HEC, INSEAD, Mines, Polytechnique, Ponts, Sciences Po) étaient présentes !

Après une introduction tout en finesse de Serge Grudzinski d'Humour Consulting Group  sur la place des femmes dans les instances de direction, les alumnis des grandes écoles ont pu réseauter, échanger leur carte de visites, se donner des conseils, s'informer.

De mon côté, j'ai retrouvé plein de personnes perdues de vues, comme d'habitude !

Une bonne expérience, à refaire !

Lecture : "Gagner au féminin", de Dorothy Jongeward

Quelques fois quand je parle de Tremplin pour les femmes il y a des hommes qui me demandent s’il y a en parallèle « Couler au masculin » car ils ont l’impression que la formation a un esprit revanchard contre eux.

Alors ne croyez pas que Gagner au Féminin, de Dorothy Jongeward et Dru Scott, parle de ce qu’il faut faire pour faire perdre les hommes, pas du tout. Comme le précise le deuxième chapitre « Personne ne sort vainqueur de la bataille des sexes ». Il s’agit ici au contraire de faire prendre conscience aux femmes qu’elles peuvent oser et réussir, et ceci en leurs donnant des outils pratiques issus de l’Analyse Transactionnelle.

Les auteurs parlent ainsi des différents schémas dans lesquels nous pourrions nous retrouver et qui nous empêchent d’être adultes, pleinement nous-mêmes.

Il s’agit ici de se sentir libre d’oser et de gagner, tout simplement, ni contre les hommes, ni contre les autres femmes.

Bonne lecture !

Michelle Obama : nouvelle icône de mode ?

Les images de Michelle Obama mardi pendant l’investiture de son mari, le défilé, les bals, ont enchanté l’Amérique et le monde. Michelle Obama serait en train de devenir une icône comme Jackie Kennedy, voire même en train de détrôner la première dame de France au palmares de la first lady glamour !

A la bonne heure !

Un peu de diversité dans les canons de la mode nous fera du bien. Un article cet été « Recherche mannequins noirs désespérément » attirait l’attention sur le fait que malgré la recherche de diversité dans la société civile, les canons actuels de la mode sont et restent ceux des filles de l’Est, blondes aux yeux bleux, et qu’il est difficile de trouver en agence de mannequinat de nouvelles Naomi ou Alek.

Il semble également qu’aux Etats-Unis la classe de Michelle Obama impressionne,  la montant différente des stéréotypes habituels pour les noires. Les tenues de Michelle Obama sont ainsi scrutées, décortiquées et deviennent des best-sellers, grâce à des sites comme Mrs O. notamment, qui étudient son style et font la publicité des couturiers (petits et grands) qui l’habillent.

Vivement en France une nouvelle génération de mannequins de toutes les origines, noires, arabes, asiatiques, qui viendront se mêler aux brunettes et blondes que nous avons l’habitude d’admirer !

"Les mères qui travaillent sont-elles coupables ?"

HEC au Féminin a invité en novembre Sylviane Giampino, auteur du livre à succès « Les mères qui travaillent sont-elles coupables » à une conférence sur le thème de parentalité et carrière, avec le parrainage de la mairie de Paris qui nous recevait.

Les thèmes abordés étaient :

• Les mères, et plus particulièrement les mères diplômées qui travaillent, sont-elles donc coupables ?
• Comment sortir de cette culpabilité ?
• Combien de temps faut-il passer avec ses enfants ?
• Quel modèle pour ses enfants ?
• Quel bilan ? 

Pour en savoir plus sur ces thèmes, vous pouvez lire ici le compte rendu de cette conférence dans l’article de la revue d’HEC Hommes & Commerce d’octobre-novembre 2008 : « Parentalité et carrière ».

Bonne lecture !

 

Concilier la maternité et la carrière en audit ? Difficile !

J’ai déjà évoqué ici la difficulté de concilier sa carrière avec sa maternité à propos de la maternité de Rachida Dati. Mais les femmes moins célèbres et qui travaillent dans des métiers du type audit, conseil, avocat, etc. n’ont pas non plus la vie facile pour concilier leur évolution professionnelle et leur maternité.

Vous trouverez ici un article publié dans le cahier Recherches de la revue d'HEC, Hommes & Commerce, daté d’octobre-novembre 2008 : « Maternité et Carrière en audit : une conciliation difficile », article rédigé par Claire Dambrin et Caroline Lambert. 

"Les idées clefs de l’article :

• Le modèle « up or out » nuit à la progression des mères dans la hiérarchie
• Les femmes adoptent des trajectoires atypiques pour concilier maternité et carrière en audit
• Ce n’est plus une « question de femmes » car les jeunes auditeurs aspirent également à s’investir dans leur rôle de père." (Fin de l'extrait)

A lire !

Et nous attendons avec impatience le jour où les femmes n’auront plus à choisir des carrières atypiques pour concilier maternité et carrière en audit !

Au scandale ! Un congé maternité de 5 jours ?

L’actualité récente nous montre qu’il n’est pas toujours facile d’être une femme qui exerce de grandes responsabilités et de prendre son congé maternité. D’aucuns trouvent scandaleux qu’une femme reprenne une activité professionnelle 5 jours après avoir subi une césarienne. Elle serait mieux auprès de son bébé nous dit-on.

Très honnêtement, de quoi parle-t-on ? Du fait que la mère d’un jeune bébé soit obligée de reprendre son poste pour garder son poste et ne pas perdre ses responsabilités à un moment critique professionnellement, sinon on risque de confier son poste à quelqu’un d’autre ? Du fait que son employeur ne lui ait pas dit qu’elle pouvait ralentir le rythme et qu’il allait lui mettre moins de pression pendant 2 ou 3 mois pour qu’elle puisse être tranquille ? Du fait qu’il ait choisi d’annoncer une réforme majeure juste au moment où elle accouche, comme si cela ne pouvait pas attendre quelques semaines ?! Ou bien en profite-t-on pour jeter la pierre à une femme très critiquée par ailleurs pour son action politique ?

Entendons nous bien, je n’aime ni la politique ni le personnage de Rachida Dati. Mais un peu de décence, laissons cette femme en paix. Nous nous plaignons qu’elle donne une mauvaise image des femmes qui prennent leur congé de maternité et que le congé maternité est sacré. Remettons tout cela en perspectives. De qui parle-t-on ? Quelles sont les femmes en France qui ont vraiment la possibilité de prendre un congé maternité ? Les salariées, elles sont nombreuses certes mais il n'y a que les salariées.  Ni les professions libérales, ni les petits commerces, aucune des femmes qui ne comptent que sur le temps de travail EFFECTIF n’a les moyens de se payer un congé maternité de 4 mois sans revenus. Ou alors elles ont un conjoint qui peut subvenir à leurs moyens. Et là encore, il ne faut pas oublier qu’il y a des femmes qui n’ont personne pour les aider lorsque le bébé nait et qui doivent se débrouiller. Et les femmes cadres qui accouchent mais qui craignent que pendant leur congé maternité on confie leur dossier à quelqu’un d’autre ou on diminue le périmètre de leurs responsabilités ? C’est monnaie courante.

Une danse ying et yang

J'ai découvert récemment une danse très dynamique et très rythmique, qui fait travailler à la fois les énergies ying et yang, tout en s'amusant ! J'ai eu envie de vous faire partager cette découverte : le Nia ! Qu'est-ce que cette danse au nom bizarre ? Nia veut dire "Nuromuscular Integrative Action"... c'est à dire qu'autant appeler cela le Nia, c'est plus simple !    :-)

Ce qui est intéressant avec cette danse, c'est que tout au long du cours on évolue sur une musique tantôt douce et tantôt tonique, en alternant des mouvements de danse et d'arts martiaux. Du rythme, de la fluidité, de la détente, de la légèreté, des enchaînements doux et des prises presques guerrières, la chorégraphie vous emmène dans un monde d'enfance et de liberté du mouvement. On en ressort pleine de confiance en soi et dynamique, avec une super pêche et pas de courbatures ! En fait, c'est une sorte de gloubi boulga de danses et d'arts martiaux, accessible à tous les âges, hommes ou femmes, et quelle que soit sa forme physique... étonnant non !? 

Pour moi, l'essentiel a été la sensation de liberté, la possibilité de s'amuser tout en se musclant et sans forcer sur les muscles. Bilan : de bonnes crises de fou rire et zéros courbatures ! Enfin un sport que l'on fait avec un plaisir et sans avoir l'impression de se forcer pour y aller.

Si vous voulez en savoir plus, regardez la vidéo de démonstration ou bien allez sur le site nianow. Si vous voulez tester, le premier cours est gratuit, des cours se développent dans toute la France.

Amusez-vous bien !

Lecture : "Ces filles sympas qui sabotent leur carrière : Les 101 pièges à éviter"

Voilà un titre choc qui pourrait être vu comme pessimiste, pour ce best-seller de Lois Frankel. Mais dont je peux vous dire que sur les 101 pièges qu’elle dénonce, une bonne partie a au moins le mérite de faire réfléchir les femmes à l’impact de leurs comportements en entreprise.

La quatrième de couverture est éloquente :

«  Une promotion largement méritée qui vous passe sous le nez ? Un collègue masculin qui, à compétences égales, gagne plus que vous ? Le sentiment d’être à peine écoutée ou pas franchement prise au sérieux ? Pourtant au bureau, tout le monde le dit : vous êtes « consciencieuse, efficace, compréhensive, souriante… » Et si cette attitude y était justement pour quelque chose ? »

Voilà, la messe est dite… comprenez-moi bien : il ne s’agit pas de dire qu’il ne faut pas être sympa pour y arriver, mais qu’il faut comprendre en quoi ce critère là n’est pas forcément celui qui va vous aider à progresser. Je sais, il y a aussi des raisons structurelles, historiques, etc. au plafond de verre. Mais si nous nous disons que les raisons qui nous empêchent de progresser en entreprise sont extérieures à nous, cela nous laisse nos yeux pour pleurer… Alors que par expérience, je peux vous dire que j’ai vu nombre de femmes que j’ai accompagnées prendre conscience des facteurs qui pouvaient les faire progresser plus vite et obtenir ce qu’elles voulaient (augmentation de salaire, nouveau poste, nouvelles responsabilités dans le même poste, meilleure reconnaissance, etc.)

Pour revenir au livre, où on vous parlera des règles en entreprise, des rôles, des stratégies mentales mises en œuvre etc., quelques titres de pièges vous parleront peut-être : faire le travail des autres à leur place, travailler sans s’accorder la moindre pause, s’abstenir de poser des questions par peur du ridicule, sécher les réunions, être incapable de définir son image de marque, tolérer des comportements inadmissibles, négliger l’importance du réseau, etc.

Pour être honnête, je ne suis pas d’accord avec 100% des conseils, mais franchement, cette lecture est plus qu’utile, et comme cela vous vous ferez votre opinion !

Bonne lecture !