BAMBOO au Féminin

Pour Elles... et aussi pour eux !

L’école de commerce de Nantes, Audencia, va lancer le 22 octobre avec le parrainage du MEDEF son groupement au féminin sous le nom « Audencia pour elles ». Et sur leur logo on peut voir écrit juste en dessous « … mais aussi pour eux ! »

D’abord bravo aux filles d’Audencia pour leur initiative et longue vie à Audencia pour elles ! Ensuite merci à elles d’avoir rappelé que ce type d’initiatives est « aussi pour eux ».

A l’heure où de nombreux réseaux féminins se créent, que ce soit dans les réseaux d’anciens élèves ou dans les entreprises, il est important de noter que l’esprit n’est pas d’opposer les femmes à l’autre moitié de l’humanité.

C’est cette même tendance sociétale qui a amené à la naissance en avril 2008 de la Charte de la Parentalité en entreprise, initiée par L’Oréal et SOS Préma, et co-rédigée par les cabinets de conseil EQUILIBRES et HR Valley, sous le haut patronage du Ministère du Travail. L’heure est venue en effet, à travers l’accompagnement des femmes en entreprise, d’accompagner aussi les hommes. L’objectif de la charte est ainsi rédigé :

"Papa lit, maman range" ?... l’injustice ménagère ?

Bénédicte, lectrice du blog, m’envoie un message sur mon blog network de facebook (que vous pouvez rejoindre en cliquant ici) : « Un conseil de lecture: "L'injustice ménagère" de François de Singly et al, aide à comprendre pourquoi les femmes en font toujours plus que les hommes à la maison ».

La présentation du livre sur Amazon par l’éditeur nous dit que : "Malgré le féminisme, malgré une évolution incontestable des mentalités, une évidente inégalité persiste entre hommes et femmes dans la répartition des tâches ménagères. Maintien de la domination masculine ? Intériorisation séculaire par les femmes de leur " rôle " d'âme du foyer ? Dans cet ouvrage fondé sur des enquêtes de terrain d'une grande richesse, les auteurs analysent avec minutie les liens entre inégalités et injustice ménagère, dissipant au passage les explications toutes faites. Au-delà d'un mécontentement sous-jacent, les femmes "justifient", voire revendiquent cette distribution inégalitaire du travail domestique, pouvant aller jusqu'à rejeter l'intervention masculine sur ce territoire de leur quotidien. Comment dès lors lutter contre l'injustice ménagère ?"

L’auteur, François de Singly, est Professeur à Paris Descartes et directeur du Centre de recherches sur les liens sociaux.

J’entends déjà des voix hurler au machisme ou au scandale quand on dit que ce sont les femmes qui d’une certaine façon revendiquent un territoire au niveau du travail domestique. Ceci dit j’ai en tête un exemple de cliente qui pour pouvoir dégager du temps pour elle a dû négocier avec son mari qu’il s’occupe un peu plus de la maison, ce à quoi il lui a répondu que d’accord, mais qu’elle arrête de le critiquer s’il faisait les choses à sa manière, c'est-à-dire "moins bien" qu’elle. La "négociation" a donc dû porter sur ces 2 aspects à la fois. La question mérite réflexion, et peut-être bien une petite lecture. J

Et vous, lecteurs et lectrices, qu’en pensez-vous ? A vos commentaires !