BAMBOO au Féminin

Lecture : Womenomics

J'ai assisté en mai dernier à l'OCDE à un débat sur l'influence des femmes sur l'économie, à l'occasion de la sortie du livre d'Avivah Wittenberg-Cox et Alison Maitland "Womenomics : la croissance dépend aussi des femmes" (titre en anglais : When Women mean business).

Dans ce livre, les auteures expliquent pourquoi les femmes constituent un levier de croissance pour l'économie et de rentabilité pour les entreprises. 

Les thèmes abordés (ci-contre la table des matières) font réfléchir au delà de la répartition du pouvoir décisionnaire et économique des hommes et des femmes :

• comprendre les différences hommes et femmes,
• créer une culture favorable tant aux hommes qu'aux femmes,
• la guerre des talents ne peut mettre personne de côté,
• quelles étapes pour aider une entreprise à relever le défi,
• quelle responsabilité sociétale y a-t-il dans ces actions. 

Aujourd'hui, un site internet Women-omics est en ligne (en anglais). Vous pouvez y retrouver des informations sur pourquoi changer, comment et avec quels acteurs clefs de l'entreprise.

Bonne lecture !

La femme est-elle l'avenir de l'homme ?

"Le poète a toujours raison 
Qui voit plus haut que l'horizon 
Et le futur est son royaume 
Face à notre génération 
Je déclare avec Aragon 
La femme est l'avenir de l'homme"

écrit Jean Ferrat dans sa chanson (à écouter ici)"La femme est l'avenir de l'homme" (paroles ici) reprenant la célèbre phrase d'Aragon.

Je découvre un article du Monde sur Johanna Sigurdadottir : "Une femme à la tête du gouvernement islandais". L'Islande a été très durement touchée par la crise financière et le premier ministre précédent en a été tenu pour responsable, devant démissionner. Ma foi, une femme le remplace, cela aurait aussi bien pu être un homme se dit-on, une chance sur deux (quoique...). On suppose qu'elle n'a pas été choisie parce qu'elle est une femme. Tout de même, l'article met l'accent sur cela, le montrant comme une singularité, rappelant qu'elle est la première femme homosexuelle Premier ministre en Islande.

Je tombe ensuite sur cet article d'Avivah Wittenberg-Cox qui demande de manière provocante si nous n'aurions pas une meilleure chance d'arriver à un réglèment de la crise israelo-palestinienne si c'étaient des femmes qui se mettaient autour de la table : "Dream team for the middle-east : time to give women a chance to bring peace".

Elle va jusqu'à suggérer la composition de la table des négociations :

• Hillary Clinton, Secrétaire d'Etat Américain,
• Tzipi Livni, Vice Premier Ministre et Ministre des Affaires Etrangères d'Israël,
• Hanan Ashrawi, porte parole Palestinien,
• Angela Merkel, Chancelier d'Allemagne,
• Mary Robinson, précédemment Haut Commissaire aux Nations Unies pour les Droits de l'homme. 

Est-ce que ces femmes y arriveraient mieux que des hommes ? Nul ne sait, mais Avivah Wittenberg-Cox dit qu'au point où nous en sommes, nous n'avons rien à perdre (c'est pas faux...).

Cela montre en tous cas qu'au-delà des différences de personnalités que l'on trouve forcément entre tous les hommes et toutes les femmes, il reste toujours cette impression que les femmes entretiennent avec le pouvoir et la guerre un rapport différent des hommes. 

Cela me rappelle un passage dans Dune de Frank Herbert, où il est expliqué que les Truitesses, de l'armée d'élite exclusivement féminine, n'ont le droit d'aller combattre qu'une fois qu'elles ont donné la vie, car elles en connaissent alors le prix et ne la sacrifient que lorsqu'il n'y a VRAIMENT pas d'autres solutions. 

Serait-ce vrai ? La femme est-elle l'avenir de l'homme ?

Qu'en pensez-vous ?

Le féminin d'avocat est... avocate ?

C'est en lisant l'article de Corinne sur Tout pour Elles sur la féminisation des noms de métiers que j'ai découvert ce lien que je partage avec vous : le Guide d’aide à la féminisation des noms de métiers. 

Voilà un guide pratique pour tout DRH, dirigeant ou femme qui ne veut pas utiliser un titre masculin pour une femme.

A vos cartes de visites mesdames !