Axèle ERE !...

Donner c'est gratuit !

 

Si vous avez envie de soutenir une association grâce à vos achats sur internet, Veosearch est le moteur de recherche qu'il vous faut !

Vous choisissez sur le site une association que vous voulez soutenir (il y en a plus de 1000), et à chaque fois que vous faites une recherche ou du shopping via veosearch, le moteur de recherche perçoit un pourcentage en revenu publicitaire dont il reverse une partie à votre association. 

Vous pouvez choisir entre 1 et 5 associations à soutenir. Si vous ne savez pas à quelle association donner, j'ai choisi :

-  1001 Fontaines qui permet aux population défavorisées du tiers monde dans des régions reculées d'avoir des systèmes d'épuration d'eau pour ne plus boire les eaux sales (écoutez l'émission de France Inter ici).

C'est pourquoi Donner c'est gratuit, alors veosurfez bien !

La perle des antilles

Il n'aura pas échappé aux lecteurs et lectrices habituels de ce blog que les articles ont été plus rares en ce mois de janvier. 

Française née à Paris mais d'origine haïtienne, je suis comme ma famille et mes amis touchée par cette catastrophe. 

Comme vous le savez, beaucoup de personnes sont disparues et celles qui ont survécu vivent dans des conditions difficiles, physiquement et/ou psychologiquement. 

Je remercie tous ceux et celles qui m'ont envoyé un mot de soutien et qui m'ont signalé des initiatives d'aides et de collectes de dons. Je suis fière de voir comment la France et les Français soutiennent Haïti et les Haïtiens. 

En ce début d'année où les voeux sont de rigueur, on ne peut que croire en la résilience des Haïtiens et leur capacité à, une fois encore, repartir de zéro. 

Un homme féministe ?

 

A Noël, j'aime bien aller voir un film léger, ludique, une comédie avec happy end ou un dessin animé bien drôle... Mais ce n'est pas encore Noël ! Tant mieux, j'ai encore l'énergie d'aller voir un film engagé : demain sort en salle le film de Patric Jean : "La domination masculine" (bande annonce ici).

Un film sur l'égalité hommes-femmes réalisé par un homme est assez rare pour être signalé. J'ai apprécié la façon dont il présente son point de vue dans l'interview et l'article des Nouvelles News. 

Autre fait notable : Patric Jean met à disposition sur le site du film un dossier pédagogique et des dossiers thématiques téléchargeables à volonté. 

Patric Jean n'en est pas à son premier film engagé, il a déjà réalisé "Les enfants du Borinage" sur la misère, "La raison du plus fort" sur la criminalisation de la pauvreté et "D'un mur l'autre" sur l'immigration. En voilà un qui assume ses idées. A encourager en allant le voir !

3 approches de psychothérapies : le cas Gloria

Je ne suis pas psychothérapeute, ni psychologue, psychanalyste ou psy quoi que ce soit.

Mais en tant que coach, les gens me demandent de temps en temps si j'ai des conseils à leur donner sur le type de psychothérapies ou accompagnement psys qui pourrait leur convenir. Ce n'est pas mon domaine et je ne peux que leur conseiller de faire des recherches pour trouver quelle démarche leur conviendrait le mieux. Il y a en effet des approches différentes de l'accompagnement thérapeutiques et chacun peut avoir des préférences pour telle ou telle.

A ce propos (pour ceux qui parlent anglais), il y a une série de vidéos intéressantes qui montrent une patiente, Gloria, qui a bien voulu essayer 3 approches différentes de psychothérapies. Cette femme n'est pas une actrice, elle a une vraie problématique à traiter et va rencontrer pour cela 3 figures historiques de la psychothérapie : 

- Fritz Perls, fondateur de la Gestalt Thérapie (voir : séance avec Fritz Perls), 

- Carl Rogers, fondateur de l'Approche Centrée sur la personne (voir : séance avec Carl Rogers : partie 1, partie 2, partie 3, partie 4 et partie 5), 

- Albert Ellis, fondateur de la thérapie rationnelle émotive (voir : séance avec Albert Ellis). 

Elle a accepté d'être enregistrées et les videos sont sur internet. Alors si vous êtes curieux de voir un vrai cas de psychothérapie avec des méthodes différentes et voulez vous faire votre opinion, suivez les liens vers les séances (ci-dessus). Les différences d'approches sont impressionnantes !

Le barbare...

 

"Le barbare, c'est d'abord l'homme qui croit à la barbarie." Race et Histoire, 1952, Claude Lévi-Strauss.

Voilà, c'est dit. Le débat sur l'identité nationale a-t-il eu raison de Claude Lévi-Strauss ? Lui qui dénonçait l'utilisation politique de l'identité nationale. Non bien sûr, son heure était arrivée, mais un grand homme nous a quittés. La planète est en deuil. 

Me revoilà plongée dans les souvenirs de lectures innombrables que je ressors de la bibliothèque. Les classiques de Lévi-Strauss (Tristes tropiques, Race et histoire, Anthropologie structurale...) et les autres, accumulés au fil des années (De mémoire indienne, Taïga transes,...). Mon goût pour l'autre, pour la découverte, pour les autres cultures, est allé se nicher dans l'essentiel et l'accessoire. L'essentiel : le respect, la diversité, l'écoute, la tolérance, l'entraide. L'accessoire : lectures de romans et polars ethnologiques (Le juge Ti, Arthur Upfield, Tony Hillerman) ; mon goût pour l'apprentissage des langues dans lesquelles je me plonge avant chaque voyage, pour mieux comprendre l'autre et sa culture (anglais, espagnol, allemand, japonais, chinois, hindi, portugais...), même si j'oublie presque tout après ; le musée du Quai Branly... Et tout un monde d'accessoires essentiels. Le défi de l'altérité. 

Race et histoire... mais qu'est-ce qu'une race ? Qu'est-ce qu'une ethnie ? Je me remémore cette anecdote, cette discussion entre mon père, noir, et une paysanne africaine au fin fond de la Guinée Equatoriale. Quand elle lui a demandé de quel pays il venait, il a répondu "la France". Impossible de la convaincre, il ne pouvait pas être français disait-elle, il n'y a pas de noirs en France continue-t-elle. Puis de guerre lasse, elle concède : "D'accord vous êtes de France, mais de quelle ethnie ?" !

Elle a raison finalement cette dame, de quelles ethnies parlons nous aujourd'hui en France ? De quelles identités ? Identité nationale versus identité régionales ? Ce débat semble-t-il a eu son apogée il y a quelques décennies, mais rien n'est jamais figé comme on le voit en Espagne, en Belgique, ou d'autres pays d'Europe par exemple. Identité nationale versus identité européenne ? Ce débat là est-il posé, résolu, en marche ? Identité nationale versus immigration nous dit-on ? Quelle immigration ? Celle des polonais et autres russes du début du 20ème siècle ? Puis des italiens, espagnols, portugais ? Celle des anciennes colonies françaises ? algériens, tunisiens, marocains, sénégalais, ivoiriens, vietnamiens, etc. ? Des Hamadou Ampaté Ba, Abdou Diouf, et autres poètes et écrivains africains élevés à l'école française de la république ? Celle de tous ceux qu'ils ont fait rêver ? 

A moins que nous ne soyons tous devenus des sang-mêlés...

Finalement, moi, je me dis qu'une ethnie peut aussi bien être définie par ça....

A chacun ses rites...

L'appel de Copenhague

Il n'est pas toujours facile de se faire une représentation concrète d'enjeux qui dépassent la durée d'une vie humaine ou qui ont des conséquences à des milliers de kilomètres de nous.

Reste la subjectivité, les phénomènes d'opinion, le politically correct. 

D'un côté, plus de 180 pays ont participé à la journée mondiale pour le climat, ce week-end dernier. Une vingtaine d'ONG ont lancé un appel que vous pouvez signer en ligne ou à l'occasion de manifestations. Ainsi, les participant(e)s du Women's Forum se sont massivement mobilisés pour le signer à Deauville. 

De l'autre, on apprend que les américains sont de moins en moins nombreux à croire aux dangers du réchauffement climatique. Katrina est-il trop loin dans les mémoires ? Conséquence de la crise qui les ramène à des préoccupations à court terme ? Serons-nous les prochains à nous démobiliser ?

J'ai trouvé ces prises de vues des pôles en train de fondre absolument impressionnantes. Pour nous rappeller que nous ne pourrons pas retourner en arrière de si tôt...

La magie du temps pour soi...

C'est de plus en plus la course : la course à la productivité, au temps, au résultat, à l'argent, etc.

J'ai toujours pris du temps pour moi, pour essayer de m'extraire de ce cercle infernal : des moments où le téléphone est éteint, quoi qu'il se passe, 10 minutes de marche au soleil, un quart d'heure sur un banc au jardin à l'heure du déjeuner, un bon bain avec des huiles essentielles, un petit week-end thalasso, un stage de théâtre, bref... Cela me permet toujours de revenir requinquée, les idées fraîches. 

Evidemment, il existe des solutions encore plus radicales : prendre 3 mois de vacances l'été, faire le tour du monde, prendre un congé sabbatique. Et pourquoi pas ? Après tout, avec notre espérance de vie, autant profitez dès maintenant de quelques années de pause, plutôt que d'attendre la retraite. A priori, tout cela n'influe pas sur la performance au travail. Quoique... 

Cette video de TED, très instructive, de Stefan Sagmeister, montre comment il a tiré profit de ces différentes années sabbatiques pour augmenter la réussite de son entreprise. Son système est simple : tous les 7 ans il part en année sabbatique et ferme son entreprise. Et il a constaté qu'à son retour, pendant les 7 ans qui suivent, toutes les innovations qu'il a lancées ont trouvé leur source dans ses expériences en année sabbatique. A méditer sérieusement (malheureusement, la video n'est qu'en anglais, en tous cas à l'heure où j'écris).

Mens sana in corpore sano... : la gym anti-stress !

 En cette période prétendument automnale (moi je trouve que c'est un temps d'hiver !), à une semaine du changement d'heure qui va tous nous plonger dans les affres des journées courtes, tout est bon pour se remonter le moral. Alors si en plus on peut se faire du bien physiquement en même temps, on a tout gagné !

Je salue donc l'article de L'Express de cette semaine (décidément un numéro à acheter :-) ) qui met en avant les nouvelles gyms anti-stress. J'y découvre le Yin Yoga (du yoga assis ou couché, une "ode à la lenteur"), le Body-Mind Centering qui réconcilie corps et esprits, et last but not least... le NIA, pour s'amuser en évacuant les tensions ! 

Je vous ai déjà parlé du Nia que je pratique, un mélange de danses et d'arts martiaux, qui nous aide à développer notre centrage et notre bien-être, tout en dansant et en respectant nos capacités physiques. Et j'abonde dans le sens du journaliste : c'est idéal pour se détendre, on s'amuse vraiment, en plus la professeure Régine a une joie de vivre communiquante qui vous rebooste immédiatement. 

A tester absolument (www.nianow.fr).

La fin des illusions...

Voilà ! La rentrée est passée, nous reprenons nos habitudes, l'automne est bientôt là (plus que 7 jours d'été officiellement, mais j'ai déjà sorti l'imperméable...). 

La presse nous rappelle que nous "fêtons" l'anniversaire de la crise. 

Que fêtons-nous exactement ? La fin des illusions sur un système devenu trop peu transparent et trop rigide ? Ou bien, soyons optimistes, une prise de conscience ? L'envie de faire bouger le système ? L'envie de ne pas seulement "travailler plus pour gagner plus" mais aussi de "vivre mieux" ?

Bien sûr, on nous dira que c'est facile de critiquer "travailler plus pour gagner plus" quand on mange à sa faim, que l'on a un foyer confortable, et tutti quanti. Pourtant ce matin la commission présidée par Joseph Stiglizt sur "la mesure de la performance économique et du progrès social" a remis un rapport très clair : la mesure du PIB est insuffisante pour mesurer véritablement le bien-être social et économique d'un pays. La commission de 22 experts préconise donc d'intégrer de nouveaux indicateurs qui permettraient de mesurer des points aussi divers (et importants) que : des activités non-marchandes (le bénévolat ou les travaux domestiques - grand changement pour la mesure du travail des femmes au foyer !), les conditions de vie matérielle, les inégalités sociales, sexuelles, générationnelles, culturelles, la santé, l'insécurité, etc. Bref, une révolution ! 

Certains se demanderont peut-être s'il est bien nécessaire d'inventer tous ces critères et s'il est possible d'avancer sur ceux-ci dans de toutes façons noter une croissance économique par ailleurs, telle que mesurée habituellement par le PIB. Un pays dont le PIB croît ne va-t-il pas forcément vers un développement sur les autres critères ? Et bien non, ces critères sont indépendants. J'ai trouvé à ce sujet une vidéo très intéressante de Hans Rosling (à TED en 2007) : "New insights on poverty". On y voit notamment que pendant que leur PIB n'augmentait pas et qu'on croyait qu'ils étaient en retard sur les pays occidentaux, les critères sociaux de certains pays d'Afrique et d'Asie ont évolué bien plus vite que le PIB. 

Notre ancêtre : le singe aquatique !

Je vais vous révéler un secret que certains de mes amis connaissent, mais que les lecteurs de ce blog sont probablement loin de soupçonner : j'adore sauter d'une idée à l'autre, passer du coq à l'âne, faire des liens entre des idées qui n'ont rien à voir les unes avec les autres. Je lis en parallèle des livres ou publications sans rapport, très intellectuelles ou pas du tout. Je trouve cela très stimulant et bénis internet qui me permet de surfer de manière "désordonnée", pour mélanger des idées sans rapport et me faire mon petit brainstorming personnel. 

Bon évidemment, au travail je suis obligée d'avoir une pensée structurée. Et quand on lit ce blog où un nombre certain d'articles sont (je le confesse :-) ) liés aux questions de développement professionnel, et notamment des femmes, on pourrait penser que je suis monomaniaque, voire obsédée par ces sujets... Eh bien non !

Alors vous imaginez ma joie de découvrir certaines des vidéos de TED (dont je vous ai parlé dans une note précédente). Je trouve génial leur concept de présenter des conférences sur des sujets divers et variés, pour faire réfléchir et stimuler les quelques neurones actifs que la télévision nous a laissé... 

Alors je surfe sur TED, espérant tomber par hasard sur un sujet passionnant et dont je n'ai jamais entendu parler. Et bien je suis servie ! Voilà que j'apprends que nous descendrions peut-être d'un singe... aquatique ! Ah bon !? Hallucinant, je n'ai jamais entendu parler de cela. 

Vous me direz que c'est normal, la théorie du primate aquatique, créée par Alister Hardy, est tombée aux oubliettes depuis les années 1960, mais a peut-être été un peu trop vite enterrée, parce que trop étonnante... Pourtant elle expliquerait bien des choses : pourquoi nous n'avons plus de poils (quoique suffisamment pour devoir aller chez l'esthéticienne), pourquoi je n'arrive pas à rentrer dans une taille 36, pourquoi nous marchons debout au contraire des autres primates, et pourquoi il y a des piscines partout... Cela vous étonne ? Voyez par vous-même ! Elaine Morgan, 80 ans, nous démontre au passage qu'à son âge on a encore l'esprit vif et de l'humour ! 

NB : Pour ceux qui le souhaitent, la video est sous-titrée en français (rien que pour vous... :-) ).